Lobectomie thyroïdienne : indications, déroulement et suites post-opératoires
La lobectomie thyroïdienne consiste à retirer un lobe de la glande thyroïde. Découvrez ses principales indications, le déroulement de l’opération et les suites post-opératoires.
Lobectomie thyroïdienne : qu’est-ce que l'ablation partielle de la thyroïde ?
La lobectomie thyroïdienne, aussi appelée thyroïdectomie partielle, est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer un seul lobe de la glande thyroïde.
Elle est indiquée dans certaines pathologies localisées de la thyroïde, comme un nodule suspect isolé ou un petit cancer unilatéral.
C’est une chirurgie plus légère que la thyroïdectomie totale, avec des suites souvent simples et moins de complications.
Qu’est-ce qu’une lobectomie thyroïdienne ?
Lors d'une lobectomie, seul le lobe atteint (gauche ou droit) de la thyroïde est retiré, avec ou sans l’isthme (petit pont reliant les deux lobes).
La moitié restante de la glande est conservée, ce qui permet parfois de maintenir une fonction thyroïdienne normale (80% des cas).
Quelles sont les principales indications ?
La lobectomie est indiquée dans plusieurs situations :
🔹 Nodule isolé suspect à l’échographie ou à la cytoponction
🔹 Petit cancer thyroïdien de faible risque, bien limité
🔹 Goitre unilatéral gênant ou inesthétique
🔹 Kyste thyroïdien symptomatique
🔹 Hyperthyroïdie localisée à un seul nodule (adénome toxique)
C’est une intervention plus conservatrice qu'une thyroïdectomie totale.
Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, souvent en ambulatoire.
Une incision est pratiquée à la base du cou.
Le chirurgien retire un seul lobe thyroïdien, en préservant soigneusement :
Les nerfs récurrents pour protéger la voix.
Les glandes parathyroïdes situées autour du lobe retiré.
La durée de l'opération est d’environ 1 heure.
Quelles sont les suites opératoires ?
Après une lobectomie thyroïdienne :
Pas d'hospitalisation : L'intervention est réalisée en ambulatoire dans la plupart des cas.
Douleurs modérées : facilement contrôlées par des antalgiques simples.
Reprise rapide des activités douces en quelques jours.
La cicatrice est généralement petite et discrète, et s’estompe avec le temps.
Dans de nombreux cas (80% des cas), la partie restante de la thyroïde assure une fonction hormonale normale, sans besoin de traitement substitutif.
Quels sont les risques possibles ?
La lobectomie est une intervention sûre, avec des risques encore plus faibles qu’une thyroïdectomie totale :
Risque faible de modification temporaire de la voix (< 1 %).
Hématome cervical : Rare, moins de 1%
Votre chirurgien prendra toutes les précautions nécessaires pour minimiser ces risques.
Faut-il un traitement après l’opération ?
Dans la majorité des cas :
Dans la plupart des cas, aucun traitement hormonal n’est nécessaire.
Si la fonction thyroïdienne est insuffisante (20% des cas environ), un traitement substitutif par lévothyroxine sera prescrit.
Un bilan sanguin de contrôle (TSH) est réalisé quelques semaines après l’intervention.
À retenir :
La lobectomie thyroïdienne est une chirurgie simple et sûre, permettant de traiter efficacement de nombreuses pathologies localisées de la thyroïde tout en conservant, si possible, une fonction hormonale naturelle.
FAQ – Lobectomie thyroïdienne
➔ Qu’est-ce qu’une lobectomie thyroïdienne ?
C’est une chirurgie qui consiste à retirer un seul lobe de la thyroïde.
➔ Quand propose-t-on une lobectomie au lieu d’une thyroïdectomie totale ?
En cas de nodule isolé, de petit cancer bien limité ou de goitre unilatéral.
➔ Est-ce que je devrai prendre un traitement après une lobectomie ?
Pas forcément. La moitié restante de la thyroïde suffit souvent à produire les hormones nécessaires. Cependant, dans 20% des cas, il sera nécessaire de prendre des hormones thyroïdiennes.
➔ Est-ce que l’opération est douloureuse ?
Non, seulement une gêne modérée au niveau du cou, soulagée par des antalgiques simples.
➔ Quand pourrai-je reprendre une activité normale ?
La reprise des activités douces est possible en quelques jours, et la reprise complète en 2 à 3 semaines.
👉 Chirurgie thyroïdienne prévue ?
Si une lobectomie thyroïdienne est envisagée, consultez un chirurgien endocrinien.
Ce spécialiste saura réaliser une intervention adaptée, en préservant la fonction thyroïdienne et en assurant un suivi médical personnalisé après l’opération.
Chirurgie de la thyroïde - En savoir plus
FAQ – Classification de Bethesda et cytoponction thyroïdienne
➤ Qu’est-ce que la classification de Bethesda ?
C’est une échelle en 6 catégories utilisée pour interpréter les résultats d’une cytoponction d’un nodule thyroïdien. Elle aide les médecins à évaluer le risque de cancer et à décider de la meilleure prise en charge.
➤ Mon nodule est "Bethesda II", que signifie ce résultat ?
C’est un résultat bénin. Le risque de cancer est très faible (< 3 %) et une simple surveillance échographique suffit dans la majorité des cas.
➤ J’ai un résultat "Bethesda III", dois-je m’inquiéter ?
Non, mais c’est un résultat indéterminé. Cela signifie qu’il y a des cellules atypiques sans preuve formelle de cancer. Une nouvelle ponction est souvent proposée pour clarifier le diagnostic.
➤ Bethesda IV veut dire cancer ?
Pas forcément. Il s’agit d’une suspicion de lésion folliculaire, bénigne ou maligne. Environ 25 à 40 % des cas sont cancéreux. On recommande souvent une chirurgie diagnostique (lobectomie) pour en avoir le cœur net.
➤ Que veut dire un résultat Bethesda VI ?
Cela signifie que le diagnostic de cancer est quasi certain sur le plan cytologique (souvent un carcinome papillaire). Une chirurgie (thyroïdectomie totale le plus souvent) est alors indiquée.
➤ Peut-on se tromper avec cette classification ?
Comme tout examen, il existe une marge d’incertitude, surtout dans les catégories intermédiaires (Bethesda III ou IV). C’est pourquoi la décision repose toujours sur plusieurs éléments : échographie, histoire clinique, biologie, parfois génétique.
➤ Qui peut m’expliquer mon résultat ?
Ton endocrinologue ou ton chirurgien endocrinien sont les mieux placés pour interpréter ton résultat Bethesda et t’accompagner dans la suite du bilan ou du traitement.
📍 Le Dr Gaël Guian, chirurgien endocrinien à Paris, propose une prise en charge complète des nodules thyroïdiens classés selon Bethesda, avec une stratégie personnalisée pour chaque patient.
FAQ – Nodule thyroïdien Bethesda IV
➤ Que signifie un résultat Bethesda IV ?
Il s’agit d’une suspicion de néoplasie folliculaire. Cela veut dire que les cellules observées à la cytoponction sont anormales, mais qu’on ne peut pas dire si elles sont bénignes ou cancéreuses sans retirer le nodule.
➤ Est-ce forcément un cancer ?
Non. Le risque que ce soit un cancer est estimé entre 25 % et 40 %. Dans plus de la moitié des cas, le nodule est finalement bénin.
➤ Pourquoi ne peut-on pas savoir avec une simple ponction ?
Parce que seul l’examen complet de la pièce opératoire, avec étude des capsules et des vaisseaux, permet de distinguer un adénome bénin d’un cancer folliculaire.
➤ Faut-il se faire opérer d’emblée ?
Dans la majorité des cas, une lobectomie diagnostique est recommandée pour poser un diagnostic fiable tout en limitant les risques. On enlève un seul lobe de la thyroïde.
➤ Existe-t-il d’autres examens pour aider à décider ?
Oui, une analyse moléculaire (NGS) peut parfois être proposée sur le prélèvement pour rechercher des mutations génétiques. Cela peut aider à affiner la décision, mais ne remplace pas toujours la chirurgie.
➤ Peut-on simplement surveiller le nodule ?
La surveillance seule peut être discutée dans certains cas très spécifiques (nodule petit, échographie rassurante, patient fragile), mais elle reste l’exception et nécessite un suivi strict.
➤ Qui peut m’aider à prendre la bonne décision ?
Un endocrinologue pour le bilan global, et un chirurgien endocrinien pour évaluer la nécessité d’une chirurgie.
📍 À Paris, le Dr Gaël Guian propose une évaluation personnalisée des nodules Bethesda IV, en lien avec les experts en cytologie et génétique moléculaire.
FAQ – Biologie moléculaire et NGS sur les nodules thyroïdiens
➤ Qu’est-ce que la biologie moléculaire appliquée aux nodules thyroïdiens ?
C’est une analyse génétique réalisée sur le prélèvement obtenu par cytoponction d’un nodule. Elle utilise des techniques comme le NGS (Next Generation Sequencing) pour rechercher des mutations associées au risque de cancer.
➤ Dans quels cas cet examen est-il proposé ?
Principalement lorsque la cytoponction donne un résultat indéterminé :
Bethesda III (ASI) : atypies de signification indéterminée
Bethesda IV : suspicion de néoplasie folliculaire
➤ Que recherche-t-on dans cette analyse ?
Des mutations génétiques comme :
BRAF V600E, très évocatrice de cancer papillaire
RAS, RET/PTC, TERT, TP53, etc.
Certaines mutations indiquent un risque élevé de malignité, d’autres sont moins spécifiques.
➤ Le test est-il fiable à 100 % ?
Non, mais il améliore nettement l’évaluation du risque. Un test positif pour certaines mutations oriente vers une intervention, tandis qu’un test négatif réduit le risque estimé, sans l’annuler totalement.
➤ Comment se fait le test ? Faut-il refaire une ponction ?
Dans la majorité des cas, il peut être fait à partir du matériel déjà prélevé lors de la première cytoponction, si celui-ci a été conservé correctement.
➤ Ce test est-il disponible partout ?
Il est réalisé dans des laboratoires spécialisés, en lien avec les hôpitaux ou chirurgiens experts. À Paris, il est proposé dans certains centres spécialisés en pathologie thyroïdienne. Ce test n'est pas recommandé en pratique quotidienne.
➤ Qui peut me proposer ce test ?
Un endocrinologue ou un chirurgien endocrinien.
📍 Le Dr Gaël Guian, à Paris, propose ce type d’évaluation moléculaire dans le cadre d’une prise en charge individualisée des nodules indéterminés.
FAQ – Nodule thyroïdien ASI (Bethesda III)
➤ Que signifie un résultat ASI à la cytoponction ?
ASI veut dire Atypies de Signification Indéterminée (Bethesda III). Cela signifie que des anomalies cellulaires ont été observées, mais sans que l’on puisse conclure formellement à un nodule bénin ou malin.
➤ Est-ce un cancer ?
Non. ASI est un résultat intermédiaire, ni clairement bénin ni franchement suspect.
Le risque de cancer est estimé entre 13 % et 30 %, avec une moyenne autour de 22 %.
➤ Que faire après un résultat ASI ?
Dans la majorité des cas, une deuxième cytoponction est proposée 4 à 6 semaines plus tard. Elle permet de reclasser le nodule dans plus de la moitié des cas.
➤ Quels sont les résultats possibles après la seconde ponction ?
Environ 60 % des nodules sont reclassés comme bénins (Bethesda II)
10–20 % sont reclassés comme suspects ou malins (Bethesda IV–VI)
20–30 % restent indéterminés (Bethesda III)
➤ Est-ce qu’une chirurgie est toujours nécessaire ?
Non. La chirurgie (le plus souvent une lobectomie diagnostique) est envisagée si :
Le nodule reste ASI après deux ponctions
Il est volumineux, évolutif ou suspect à l’échographie
Il existe des facteurs de risque (antécédents familiaux, exposition aux radiations...)
➤ Qui consulter pour évaluer la suite ?
Un endocrinologue assure le suivi initial. Un chirurgien endocrinien est consulté si une chirurgie exploratrice est envisagée.
📍 À Paris, le Dr Gaël Guian, chirurgien spécialisé en pathologies thyroïdiennes, prend en charge ce type de situation dans un cadre multidisciplinaire.
FAQ – Curage ganglionnaire cervical
➤ Qu’est-ce qu’un curage ganglionnaire cervical ?
C’est une chirurgie qui consiste à retirer certains ganglions lymphatiques du cou, lorsqu’ils sont atteints ou suspectés de contenir des cellules cancéreuses, notamment dans le cadre des cancers de la thyroïde.
➤ Est-ce une opération douloureuse ?
La chirurgie est réalisée sous anesthésie générale. Les douleurs post-opératoires sont généralement modérées et bien contrôlées par des antalgiques simples.
➤ Combien de temps dure l’hospitalisation ?
En moyenne 1 à 3 jours, selon l’étendue du curage et les suites immédiates.
➤ Quels sont les risques ?
Les complications possibles incluent une gêne de l’épaule (si le nerf spinal est touché), une modification de la voix, ou une hypocalcémie transitoire si le curage est central. Ces effets sont rares et souvent transitoires.
➤ Ce geste est-il systématique en cas de cancer de la thyroïde ?
Non. Il est réservé aux situations où il existe une suspicion ou une preuve de métastases ganglionnaires. Le curage est donc ciblé et individualisé.
➤ Qui réalise ce type de chirurgie ?
Un chirurgien endocrinien expérimenté, habitué à la chirurgie thyroïdienne et aux curages cervicaux. À Paris, le Dr Gaël Guian réalise ce type d’intervention au sein d’une équipe spécialisée.
FAQ – Fluorescence des parathyroïdes
➔ Qu’est-ce que la fluorescence des parathyroïdes ?
C’est une technique qui permet de visualiser les glandes parathyroïdes en temps réel grâce à leur lumière naturelle sous infrarouge.
➔ Faut-il injecter un produit pour voir la fluorescence ?
Non, l’autofluorescence est naturelle. On peut cependant utiliser de l’ICG pour évaluer la vascularisation.
➔ Cette technique est-elle disponible partout ?
Elle est surtout utilisée dans les centres spécialisés en chirurgie endocrinienne.
➔ Est-ce que cela change le déroulement de l'opération ?
Non, mais cela permet au chirurgien de mieux repérer et protéger les parathyroïdes.
➔ Est-ce utile même chez les chirurgiens expérimentés ?
Oui, en complément de leur expertise, surtout dans les cas anatomiquement difficiles ou en réintervention.
FAQ – TSH et jeûne
➔ Dois-je être à jeun pour une TSH ?
Non, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour doser la TSH.
➔ Puis-je prendre mon petit-déjeuner avant la prise de sang pour la TSH ?
Oui, sans problème.
➔ Le moment de la journée influence-t-il le taux de TSH ?
Un peu : il est recommandé de faire la prise de sang le matin, surtout pour un suivi précis.
➔ Dois-je suspendre mon traitement thyroïdien avant la prise de sang ?
Pas systématiquement. En cas de suivi sous Lévothyrox®, il peut être demandé de faire la prise de sang avant la prise du médicament, selon les instructions de votre médecin.
➔ Et si d’autres examens nécessitent le jeûne ?
Suivez les consignes du laboratoire : si d'autres dosages (comme la glycémie) exigent un jeûne, restez à jeun pour l'ensemble.
FAQ – Voix et chirurgie de la thyroïde
➔ Est-il fréquent de perdre la voix après une thyroïdectomie ?
Non, une perte définitive de la voix est exceptionnelle (< 1 %). De petits troubles transitoires sont possibles.
➔ Combien de temps met la voix pour revenir à la normale ?
Dans la majorité des cas, quelques semaines à quelques mois suffisent pour une récupération complète.
➔ Peut-on prévenir les troubles vocaux ?
Oui, grâce à l’identification des nerfs pendant l’opération et parfois à la surveillance nerveuse peropératoire.
➔ Que faire si la voix reste enrouée plusieurs mois après l’opération ?
Un bilan ORL et une rééducation orthophonique sont recommandés.
➔ Les chanteurs ou enseignants sont-ils plus exposés ?
Oui, ces professionnels de la voix peuvent être plus sensibles aux modifications subtiles et doivent le signaler à leur chirurgien avant l’intervention.
FAQ – Cicatrice après chirurgie de la thyroïde
➔ Quelle est la taille de la cicatrice après une thyroïdectomie ?
En général, la cicatrice mesure 4 à 6 cm et est placée dans un pli naturel du cou.
➔ Combien de temps pour que la cicatrice s’estompe ?
La cicatrice commence à s’atténuer en quelques semaines et devient souvent très discrète après 6 à 12 mois.
➔ Peut-on s’exposer au soleil après l’opération ?
Il est fortement recommandé de protéger la cicatrice du soleil avec un écran total pendant au moins un an pour éviter les marques brunes.
➔ Quels soins appliquer sur la cicatrice ?
Après la cicatrisation initiale, des crèmes cicatrisantes peuvent être utilisés pour améliorer l’aspect final.
➔ La cicatrice restera-t-elle visible ?
Dans la majorité des cas, la cicatrice devient quasiment invisible avec le temps et les soins appropriés.
FAQ – Risques de la chirurgie thyroïdienne
➔ Est-ce que la chirurgie de la thyroïde est risquée ?
Non, les complications graves sont rares grâce aux techniques modernes et à l'expérience des chirurgiens spécialisés.
➔ Quels sont les signes d’une hypocalcémie après l’opération ?
Fourmillements dans les mains, les lèvres ou crampes musculaires.
➔ Peut-on perdre la voix après une thyroïdectomie ?
Une modification temporaire de la voix peut survenir, mais une perte définitive est très rare.
➔ L'hématome compressif est-il fréquent ?
Non, il est exceptionnel (moins de 1 % des cas) et pris en charge rapidement en cas d'apparition.
➔ Comment éviter une cicatrice visible après l’opération ?
En suivant les soins de cicatrice (protection solaire, crèmes adaptées) et grâce à une technique chirurgicale soignée.
FAQ – Thyroïdectomie totale
➔ Pourquoi réaliser une thyroïdectomie totale ?
Elle est indiquée en cas de cancer thyroïdien, de goitre volumineux ou d’hyperthyroïdie résistante aux traitements.
➔ Est-ce que l’opération est douloureuse ?
Non, l’opération est réalisée sous anesthésie générale. Après l’intervention, une légère gêne au cou est fréquente mais contrôlée par des antalgiques simples.
➔ Vais-je devoir prendre un traitement après l’opération ?
Oui, un traitement hormonal substitutif par lévothyroxine sera prescrit à vie pour remplacer la fonction de la thyroïde.
➔ Quels sont les risques de la thyroïdectomie ?
Les risques sont rares et comprennent la baisse temporaire du calcium et la modification transitoire de la voix.
➔ Quand pourrai-je reprendre mes activités normales ?
La reprise des activités douces est possible en quelques jours. Il faut attendre environ 3 à 4 semaines pour les activités physiques intenses.
FAQ – Lobectomie thyroïdienne
➔ Qu’est-ce qu’une lobectomie thyroïdienne ?
C’est une chirurgie qui consiste à retirer un seul lobe de la thyroïde.
➔ Quand propose-t-on une lobectomie au lieu d’une thyroïdectomie totale ?
En cas de nodule isolé, de petit cancer bien limité ou de goitre unilatéral.
➔ Est-ce que je devrai prendre un traitement après une lobectomie ?
Pas forcément. La moitié restante de la thyroïde suffit souvent à produire les hormones nécessaires. Cependant, dans 20% des cas, il sera nécessaire de prendre des hormones thyroïdiennes.
➔ Est-ce que l’opération est douloureuse ?
Non, seulement une gêne modérée au niveau du cou, soulagée par des antalgiques simples.
➔ Quand pourrai-je reprendre une activité normale ?
La reprise des activités douces est possible en quelques jours, et la reprise complète en 2 à 3 semaines.
FAQ – Scintigraphie thyroïdienne
➔ Est-ce que la scintigraphie thyroïdienne est douloureuse ?
Non, l'examen est indolore. Seule une petite injection est réalisée.
➔ Quelle est la durée de l’examen ?
La scintigraphie dure environ 20 à 30 minutes, sans hospitalisation nécessaire.
➔ Est-ce dangereux ?
Les doses de radioactivité utilisées sont très faibles et sans danger pour la santé.
➔ Que signifie un nodule "chaud" ou "froid" ?
Un nodule chaud capte le traceur et est généralement bénin. Un nodule froid nécessite souvent d’autres examens pour évaluer son risque.
➔ Peut-on faire une scintigraphie enceinte ?
Non, la scintigraphie est contre-indiquée en cas de grossesse ou d’allaitement.
FAQ – Cytoponction de la thyroïde
➔ Est-ce que la cytoponction thyroïdienne est douloureuse ?
Non, l’examen est généralement peu douloureux, semblable à une prise de sang.
➔ Combien de temps dure une cytoponction ?
Environ 10 à 20 minutes, selon le nombre de prélèvements nécessaires.
➔ Quels sont les risques de la cytoponction ?
Les risques sont rares : un petit hématome ou une légère gêne au cou peuvent apparaître, mais ils disparaissent rapidement.
➔ Quand reçoit-on les résultats ?
Les résultats sont généralement disponibles en quelques jours.
➔ Que faire si la cytoponction révèle un nodule suspect ?
Votre médecin vous orientera vers un chirurgien endocrinien pour discuter des options, souvent une intervention chirurgicale.
FAQ – Échographie de la thyroïde
➔ Est-ce que l’échographie de la thyroïde est douloureuse ?
Non, l’examen est totalement indolore et non invasif.
➔ Faut-il être à jeun pour une échographie thyroïdienne ?
Non, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour cet examen.
➔ Combien de temps dure une échographie de la thyroïde ?
En moyenne, 10 à 15 minutes suffisent.
➔ Que peut-on voir à l’échographie de la thyroïde ?
On peut détecter des nodules, évaluer la taille de la thyroïde, observer sa structure et examiner d’éventuels ganglions du cou.
➔ Que se passe-t-il si l’échographie trouve un nodule ?
Votre médecin décidera de la suite : simple surveillance, ponction à l’aiguille fine ou, plus rarement, une chirurgie.
FAQ – Examens biologiques de la thyroïde
➔ Quel est le premier test à faire pour la thyroïde ?
Le dosage de la TSH est le test de base pour évaluer le fonctionnement de la thyroïde.
➔ Faut-il être à jeun pour un bilan thyroïdien ?
Non, il n'est généralement pas nécessaire d’être à jeun pour un dosage TSH, T3, T4.
➔ Que signifie une TSH élevée ?
Une TSH élevée indique souvent une hypothyroïdie (thyroïde "ralentie").
➔ Pourquoi doser les anticorps thyroïdiens ?
Pour détecter une maladie auto-immune de la thyroïde, comme la thyroïdite de Hashimoto ou la maladie de Basedow.
➔ Que faire si les résultats sont anormaux ?
Votre médecin proposera des examens complémentaires et discutera avec vous du traitement ou de la surveillance nécessaire.
FAQ – Hyperthyroïdie
➔ Quels sont les premiers signes d’une hyperthyroïdie ?
Perte de poids rapide, nervosité, palpitations, intolérance à la chaleur et troubles du sommeil.
➔ Est-ce que l’hyperthyroïdie est grave ?
Non, si elle est diagnostiquée tôt et bien traitée, le pronostic est excellent.
➔ Peut-on guérir définitivement d’une hyperthyroïdie ?
Oui, selon la cause, un traitement médical, à l’iode radioactif ou chirurgical permet souvent une guérison complète.
➔ Quelle est la cause la plus fréquente d’hyperthyroïdie ?
La maladie de Basedow est la cause la plus fréquente chez l’adulte jeune.
➔ Quelle est la différence entre hyperthyroïdie et thyroïdite ?
L’hyperthyroïdie est une surproduction active d’hormones ; la thyroïdite est une inflammation de la thyroïde qui peut provoquer une libération transitoire d’hormones.
FAQ – Maladie de Basedow
➔ Qu’est-ce qui cause la maladie de Basedow ?
Il s'agit d'une maladie auto-immune : le système immunitaire produit des anticorps qui stimulent excessivement la thyroïde.
➔ La maladie de Basedow est-elle fréquente ?
Oui, c'est la cause la plus courante d’hyperthyroïdie, en particulier chez les femmes jeunes.
➔ Peut-on guérir définitivement de la maladie de Basedow ?
Oui, grâce aux traitements (médicaments, iode radioactif ou chirurgie), mais un suivi régulier est nécessaire.
➔ Quels sont les risques de la maladie non traitée ?
Une hyperthyroïdie non contrôlée peut entraîner des complications cardiaques (troubles du rythme), une perte osseuse (ostéoporose) ou des problèmes oculaires.
➔ L’ophtalmopathie de Basedow est-elle grave ?
Elle peut être gênante mais est souvent modérée. Des traitements spécifiques existent en cas de formes sévères.
FAQ – Cancer de la thyroïde
➔ Le cancer de la thyroïde est-il fréquent ?
Non, il est relativement rare et représente moins de 1 % des cancers.
➔ Quel est le type de cancer de la thyroïde le plus fréquent ?
Le cancer papillaire est le plus courant et le moins agressif.
➔ Est-ce que tous les nodules thyroïdiens sont cancéreux ?
Non, moins de 5 % des nodules thyroïdiens sont des cancers.
➔ Quelle est l’opération pour traiter un cancer de la thyroïde ?
La plupart des cancers nécessitent une thyroïdectomie totale, parfois associée à un curage ganglionnaire.
➔ Quel est le suivi après traitement ?
Un suivi par prise de sang (thyroglobuline) et échographie est réalisé régulièrement pour détecter toute récidive.
FAQ – Goitre thyroïdien
➔ Un goitre est-il toujours un signe de cancer ?
Non, la grande majorité des goitres sont bénins.
➔ Est-ce que le goitre peut entraîner des symptômes ?
Oui, un goitre volumineux peut provoquer une gêne pour avaler ou respirer.
➔ Quel examen permet de diagnostiquer un goitre ?
L’échographie thyroïdienne est l’examen de référence pour mesurer et analyser un goitre.
➔ Quand faut-il envisager une opération du goitre ?
Une chirurgie est proposée en cas de gêne importante, de nodule suspect, ou de dysfonctionnement thyroïdien associé.
FAQ – Nodules thyroïdiens
➔ Est-ce que tous les nodules thyroïdiens sont cancéreux ?
Non, 90 à 95 % des nodules thyroïdiens sont bénins.
➔ Comment sait-on si un nodule est suspect ?
L’échographie analyse l’aspect du nodule. En cas de doute, une ponction (cytoponction) est réalisée pour analyser des cellules.
➔ Est-ce que les nodules thyroïdiens peuvent disparaître tout seuls ?
La plupart restent stables. Certains petits kystes peuvent diminuer spontanément, mais les nodules solides restent généralement en place.
➔ Quelle est la taille inquiétante pour un nodule thyroïdien ?
Un nodule supérieur à 1 cm avec des caractéristiques suspectes nécessite en général une ponction.
➔ Peut-on vivre normalement avec un nodule thyroïdien ?
Oui, la plupart des personnes vivent tout à fait normalement avec un nodule surveillé.
FAQ - Glande Thyroïde
➔ Où se trouve la thyroïde ?
La glande thyroïde est située à la base du cou, devant la trachée.
➔ Quels sont les symptômes d’un trouble thyroïdien ?
Fatigue, prise ou perte de poids, nervosité, frilosité, troubles du sommeil ou du rythme cardiaque.
➔ Comment détecter un problème de thyroïde ?
Un simple dosage sanguin de la TSH, complété si besoin par une échographie, suffit dans la plupart des cas.
➔ Peut-on vivre sans thyroïde ?
Oui, grâce à un traitement substitutif par hormones thyroïdiennes à vie.
➔ Les nodules thyroïdiens sont-ils toujours graves ?
Non, la majorité des nodules sont bénins et ne nécessitent qu’une surveillance.
